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  • : Travaux créatifs d'une maman
  • : Un petit blog pour partager mes réalisations personnelles, inspirées par ce que je trouve dans des livres, sur des blogs ou autres sites...
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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 06:19

Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui encore pas de recette! Et non, je ne cuisine que par à coups en ce moment car je suis un peu vidée et que je préparer Noël d'un point de vue déco en ce moment, pas trop d'un point de vue alimentaire!! ^^

Mais comme j'ai testé une petite astuce santé, je tenais quand même à vous la faire partager, même si pour certains cela va surement paraître assez "étrange" ou "pas vraiment facile à mettre en oeuvre, c'est tout de même bon à savoir.

 

Le lait maternel est un lait riche en anti-corps et bon pour la santé de multiples façons. Déjà, c'est le lait le plus adapté pour les nourrissons, tout le monde le sait et il est de mise de remettre l'allaitement maternel à la mode, ce qui est déjà en cours!! ^^

Cependant, les utilisations du lait maternel ne s'arrête pas là!

En effet, après discutions avec mon médecin, il s'est avéré que je pouvais faire des nettoyages du nez de mes enfants avec du lait maternel. Donc au lieu d'utiliser un spray nasal (type fanomer ou autre) rien de tel que de tirer un peu de lait, de le mettre dans une petite seringue sans aiguille et de le mettre dans la narine des enfants. On peut aussi l'utiliser pour les adultes!

 

Autre information plus que fascinante sur le lait maternel et qui m'a littéralement surprise, mais surtout conquise, c'est son utilisation pour soigner les conjonctivites!

Hein?! Quoi?! Allez vous penser... J'imagine que certains penseront que je suis un peu folle, et pourtant, j'ai aperçu cette idée sur le net, et comme mon fils faisait une conjonctivite depuis deux jours, je me suis dit qu'il fallait que je teste. Il faut aussi savoir que le week end de son anniversaire je n'allais pas m'amuser à courir pour trouver un médecin ou une pharmacie ouverte et pouvant m'aider!

J'ai donc tiré du lait, et mis deux gouttes dans chaque oeil de mon loupiot. Le lendemain, il restait un peu de conjonctivite, mais moins, j'ai donc réitéré le traitement avec une seule goutte.... Et bien, ce fut terminé! Et oui, en à peine deux petites journées de traitement! Franchement, en plus cela ne m'a rien coûté! Pas de consultation chez le médecin pour obtenir un médicament qui aurait été soit trop fort soit plus long à faire effet! Pas de perte de temps incroyable dans la salle d'attente, à courir à droite à gauche... Bon, faut pas me prendre non plus pour une folle, si cela ne s'était pas arrangé, je serais allée consulter le lundi... MAis vu qu'il n'avait plus rien du tout, on peut dire que ce fut le remède miracle!

 

Comme quoi le lait maternel a vraiment des vertues encore trop mal connues, mais pourquoi les médias informeraient ils les gens sur ces vertues puisqu'elles ne rapporteraient pas d'argent?! Parfois les choses les plus simples et les plus inattendues ont plus d'effets que de long traitement... Prochaine étape, j'essaie sur une otite! Avec un peu de chance cela réglera aussi ce petit désagrément auditif!!!^^

 

Et non, je ne teste pas n'importe quoi sur mes enfants, bien au contraire, le lait maternel étant ce qu'il y a de meilleur pour un bébé s'il n'avait pas soigné les yeux de mon grand, cela ne lui aurait pas fait de mal! Aucun nocivité de ce côté là, donc rien que du bénéfice (Naturel, gratuit, facile d'utilisation...)!!^^

 

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 06:34

Je suis en pleine lecture d'un livre sur comment éduquer ses enfants autrement... Autrement que toutes les méthodes qu'on nous prône depuis tout petit à la maison ou à l'école ou même dans certaines entreprises...

Bref, au début, j'étais assez intéressée, mais je n'étais pas convaincue qu'il y ait "une autre méthode" d'éducation que celle que j'avais moi même connue. Et pourtant, je me trompais... Oui, je le reconnais, je me trompais et cela pour de nombreuses raisons.

 

Tout d'abord à la lecture de ce livre, je me suis rendue compte que je me reconnaissais dans de nombreux symptôme des enfants qui ont été élevé de manière autoritaire. Ainsi, j'ai assez peu confiance en moi, je suis généralement plus pessimiste qu'optimiste, je suis assez timide au départ, distante, et donc j'en parais un peu froide et inaccessible de premier abord, mais j'essaie de me soigner, même si cela n'est pas évident. Ensuite, je me suis rendue compte que lorsque j'étais contrariée, au lieu de le dire clairement et d'essayer de régler le problème sur le moment, j'avais une nette tendance à tout intérioriser, pensant surement que mon opinion ou ma contrariété n'intéresse personne et donc généralement j'accumule des choses qui me blessent jusqu'à ce que je n'arrive plus à contenir ce trop plein et que j'explose littéralement en récriminations et autres revendications, qui deviennent alors totalement incompréhensibles à mon entourage! Et pour cause, elles ne sont plus dans le bon contexte!

 

Je ne m'étais jamais réellement demandé d'où venait mon comportement, pensant qu'il faisait partie de ma personnalité intrinsèque. Hors j'ai découvert en lisant ce livre qu'il viendrait de la manière dont j'ai été élevée, parce que l'autorité de mes parents, et notamment de mon père, m'a tellement marquée que cette "réaction" de défence est devenue mon comportement habituel.

 

Petite, papa avait tendance à beaucoup crier pour se faire obéir. Etant une fille, cela m'effrayait beaucoup de le voir s'énerver, devenir tout rouge, taper contre les murs ou sur les meubles, et hurler comme si nous venions de faire quelque chose de vraiment répréhensible. Le pire, c'est que nous savions que nous avions fait quelque chose de "mal" mais que nous ne savions pas pourquoi! Parce que papa oubliait souvent de nous dire pourquoi il était tellement en colère que nous n'ayons pas rangé notre chambre, ou que nous ayons renversé de l'eau sur la table, ou que nous ayons oublié de faire la vaisselle. Papa ne nous a jamais dit :"Je suis fatigué, je rentre du travail à l'instant, j'ai des horaires très éreintant parce qu'il m'arrive souvent de travailler de nuit, je n'ai donc pas autant de repos que je le devrais, cela m'aiderait beaucoup que vous puissiez me venir en aide en rangeant vos chambres, en faisant la vaisselle...". Mais non, nous n'avions droit qu'à une sorte de discours qui partait dans tous les sens comme quoi on ne pouvait rien nous demander, que nous n'étions bonnes à rien et que nous n'en faisions qu'à nos têtes! A croire que nous étions des monstres alors que généralement nous étions plutôt de très "gentilles" fillettes, même un peu trop timides puisqu'à l'école je me souviens que le trait de caractère que notaient mes professeurs chaque année : "Trop timide; Jennifer devrait s'exprimer plus souvent; trop effacée; trop discrète; son manque de participation nuit à ses progrès (en anglais et espagnol notamment! ^^)..." et j'en passe! ^^ En clair, j'avais tellement peur de dire une bêtise et qu'on se moque de moi ou que le professeur me sermonne que je préférais encore ne rien dire... Tout cela dénote un grand manque de confiance en moi certes, mais aussi une grande peur de l'autorité que représentait le professeur, qui restait à mes yeux comme le père de famille donc qu'il fallait éviter de contrarier.

 

Je pense donc qu'en effet le manque de communication, l'excès d'autorité ou bien même le manque d'autorité (je n'ai pas trop connu mais j'imagine que ce n'est pas non plus la meilleure solution!) sont néfaste pour un développement équilibré et harmonieux des enfants et donc des adultes.

Je me souviens qu'adolescente j'écrivais beaucoup, je rêvais perpétuellement enfermée dans ma chambre. Bien entendu, je n'allais pas parler avec mon père car à mes yeux il se moquait bien de mes aspirations dans la vie, de ce que j'espérais, de ce qui me faisait de la peine ou me procurait de la joie. Tout ce dont je me souviens c'est qu'il ne fallait pas le déranger pendant les informations, ou pendant qu'il lisait le journal, qu'il fallait avoir fait nos devoirs et avoir de bonnes notes si nous ne voulions pas l'entendre hurler pendant des heures, voire parfois des jours, en nous rappelant nos erreurs. Aussi l'isolement dans ma chambre me semblait une sorte de havre de paix, cela me permettait d'échapper aux récriminations, aux rappels de ma médiocrité. Bien entendu, j'aurais pu sortir pour aller discuter avec une amie, mais je n'avais pas le droit de sortir non plus, mon père trouvant que les rues n'étaient pas sures et que je n'avais absolument rien à y faire.

 

Il m'arrivait donc souvent de rester dans ma chambre pour discuter avec mes soeurs, écrire, écouter de la musique romantique, rêver ou bien lire pendant des heures. Je pouvais d'ailleurs passer la journée entière dans ma chambre sans en sortir pour autre chose que les toilettes ou manger à table. Autant dire que la communication était donc très limitée avec nos parents puisque nous mangions pendant les informations, nous n'avions donc pas le droit d'ouvrir la bouche pour que notre père puisse se tenir informer de ce qu'il se passait dans le monde!

Depuis cette époque j'avoue avoir les informations télévisées en horreur! Ce ne sont pas des choses à regarder en mangeant, ni parfois à entendre pour de jeunes enfants, à mes yeux on devrait manger sans télévision pour discuter en famille ou alors si vraiment la télé doit être allumée on ne devrait regarder que des émissions drôles, qui détendent l'atmosphère et pendant lesquelles il n'est nullement gênant de parler.

 

Mais pourquoi nous parle t elle de ça? me direz vous. Et bien tout simplement, parce que je me suis rendue compte que j'avais tendance à reproduire cette méthode éducative avec mes propres enfants. Au lieu d'expliquer que quelque chose ne me plait pas et pourquoi elle ne me plait pas, j'ai tendance à élever le ton et à tenter de les forcer d'obéir alors que peut-être ils ne comprennent pas quel est le problème avec leur comportement! En fait, j'ai été tellement conditionné que lorsque j'ai lu dans le livre qu'un professeur disait qu'il avait du mal à exprimer ses sentiments aux autres parce qu'il n'avait pas été élevé comme ça, et que même à l'école on empêchait les jeunes d'écrire des dissertations en utilisant le "je". Je me suis alors souvenue que cet apprentissage de nier nos sentiments était profondément ancrer en nous avec l'école et pour certains avec le contexte familial.

 

A l'époque, j'en voulais à mes parents, aujourd'hui, je me rend compte que mon père ne devait faire que reproduire un modèle qu'il avait lui même connu. Il n'avait pas du chercher un autre moyen de communication que celui qu'il avait expérimenté enfant... Hors il m'apparaît aujourd'hui que cette méthode n'est pas tellement "humaine". Elle ne prend en compte que ce que ressent la personne "autoritaire" sans qu'elle explique réellement d'ailleurs ce qui ne va pas, et ne tient pas compte de ce que peuvent ressentir les "personnes incriminées" (généralement les enfants). On pense souvent que les enfants n'ont pas leur mot à dire parce qu'ils n'ont pas notre expérience, mais il est vrai que nous reconnaissons souvent qu'ils nous étonnent dans leur propos souvent justes et francs. Ils osent nous dire clairement ce qu'ils pensent et cela tant qu'on ne leur interdit pas de s'exprimer librement.


Je ne dis pas pour autant qu'il faut les laisser faire ce qu'ils veulent! Mais je dis que nous devrions plus chercher des solutions avec leur collaboration que leur imposer des solutions que nous jugeons les meilleures alors que peut-être qu'elles iraient à l'encontre de leurs besoins personnels. Comment pouvons nous savoir ce qu'ils ressentent, ce qu'ils pensent, si nous ne les laissons pas s'exprimer? Si nous pensons toujours avoir LA solution, c'est peut-être parce que nous ne voyons que notre côté du problème. Je suis fatiguée, mon fils court et saute partout, je ne veux plus l'entendre donc je lui demande de se taire et de ne plus bouger sans chercher à comprendre pourquoi il court et saute partout... Peut-être a t il besoin de se défouler, peut-être qu'il est lui même fatigué mais qu'au lieu d'être apathique il est surexcité! Au lieu de le gronder, de le punir et de crier, il vaudrait mieux que je lui demande pourquoi il court partout et s'il ne lui serait pas possible d'aller jouer dans sa chambre pour me laisser me reposer un peu. Si cela ne lui convient pas, il vaudrait mieux que je chercher une autre solution avec son concours plutôt que d'insister pour qu'il se taise.

 

Sincèrement, j'avoue que je teste depuis peu cette technique de l'écoute active, celle qui ne juge pas, celle qui essaie d'entendre ce que désire l'autre, ce qu'il pense et ressent, et je dois vous avouer que c'est quelque chose de très difficile! Je n'ai jamais été aussi fatiguée intellectuellement que depuis que je cherche à m'exprimer autrement face à mon fils et même à mon mari. Il faut que je fasse attention à ce que je dis et à comment je le dis, que je n'émette pas les jugements de valeurs usuels, ceux que nous entendons partout "c'est bien", "c'est mal", "tu es gentil", "tu es méchant". Je ne me rendais pas compte à quel point nous arrivions à culpabiliser les autres en disant "C'est bien" ou "ce n'est pas bien", alors qu'en fait nous devrions dire "cela me convient" ou "cela ne me convient pas". Pourquoi? Parce que quelque chose qui me gêne ne gênera peut-être pas mon mari, mon fils, mon voisin!

 

D'ailleurs, je vais reprendre l'exemple de l'allaitement. Il n'est pas "normal" de culpabiliser une femme qui n'allaite pas en lui disant "ce n'est pas bien, votre enfant en a besoin". Comme il n'est pas "normal" de dire à une mère qui continue d'allaiter son enfant de 15 mois : "Ce n'est pas sain, c'est anormal, à cet âge là il devrait être sevré"... J'estime que si cela convient à la maman et à l'enfant, si tous les deux ont trouvé leur équilibre et que la mère a su écouter les besoins de son enfant pour y répondre, en quoi cela est il moins "bien" que de l'avoir sevré et d'avoir récupérer son indépendance?

 

Voilà, la société nous façonne comme elle le souhaite, elle nous enferme dans un mode de pensées qui contrôle toutes nos interactions avec le monde extérieur. Nous sommes tous tournés sur nous même sans pour autant réussir à exprimer clairement nos sentiments. En clair, nous voulons que les autres se comportent comme il nous conviendrait le mieux, mais nous ne prenons pas la peine de leur expliquer en quoi leur comportement nous dérange, ni celle d'écouter pourquoi ils ont ce comportement qui nous gêne.

 

Si nous arrivions tous à exprimer nos sentiments, et à expliquer pourquoi nous ressentons cela. Si nous pouvions aussi être un peu plus à l'écoute des autres sans émettre de jugement de valeur par rapport à leurs actes (bien/mal, Méchant/gentil, Bon/mauvais). Alors peut-être arriverions nous à une meilleure communication générale, à une vie plus épanouie...

 

En tous cas, je vais tenter de faire des efforts sur moi même, vaincre mes démons personnels, et essayer de moins intérioriser et de plus communiquer activement tout en étant à l'écoute des autres et de leurs propres besoins.

J'espère y arriver et ainsi permettre à mes enfants d'être équilibrés et heureux dans leur vie!! ^^

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 14:08

Bon, pour continuer mon article sur l'allaitement, je tenais à parler de l'écharpe de portage.

Quand on allaite, il est vrai que parfois le bébé est très demandeur, il a besoin de contact, de caresses, de chaleur, et il n'est pas toujours évident de pouvoir vivre sa vie "normalement" avec un petit accroché à son sein une bonne partie de la journée.

 

En discutant avec ma soeur, elle m'a parlé des écharpes de portage qui permettait un portage facilité des enfants grâce à une meilleure répartition du poids de l'enfant sur le dos de la mère, de plus, cela rassurerait le bébé qui sentirait sa maman et donc serait apaisé. Elle est très "bio" et "nature", donc grâce à elle j'ai surfé un peu sur différents sites bio et j'ai trouvé une écharpe pas trop chère "pour essayer"! Bah oui, pourquoi je dis ça, parce que même si j'étais déjà convaincue, cela ne veut pas dire que monsieur mon homme allait l'être aussi facilement! Donc rien de mieux que d'essayer avec une écharpe à prix raisonnable plutôt que de se lancer dans un achat à près de 100 euros tout de suite (surtout si on n'en a pas l'utilité!! O_o).

 

DOnc, me voilà avec une écharpe en promotion, (j'ai du payé dans les 50 euros, ce qui est raisonnable par rapport aux prix du marché actuel pour ce genre de produits! ;) ), et un petit bébé allaité qui n'arrête pas de pleurer dès que je le pose...

Au départ, j'étais assez fatiguée, je me demandais s'il n'y avait pas un "problème" parce qu'il me réclamait beaucoup, pleurait et ne se calmait qu'au sein. Je me disais qu' à ce rythme là c'était un peu inquiètant! Et puis, j'ai essayé l'écharpe, et là les tétées ce sont un peu espacées. Il suffisait qu'après une tétée je le mette dans l'écharpe, et il s'endormait et je pouvais alors faire deux ou trois petites choses, histoire de ne pas avoir l'impression de "perdre mon temps"...  Et oui, dans nos sociétés actuelles, nous avons toujours l'impression que de passer du temps avec son bébé, pour le calmer, le nourrir, le changer, le consoler, le rassurer, le caresser, c'est un peu une perte de temps car cela ne produit "rien" de matériel... On n'est pas mieux payé, on n'obtient aucun bien à revendre par la suite, donc ce n'est pas franchement "utile"... Oui, mais, si cela rendait mon bébé mieux dans sa peau et l'aidait à se développer et à devenir quelqu'un de bien? Est ce que ce n'est pas tout aussi important? Peut-être pas aux yeux de tout le monde...

 

Bref, j'ai commencé à le porter en écharpe et j'avoue que maintenant s'il vient de manger, qu'il n'a pas envie de jouer, qu'il n'est pas mouillé et qu'il ne semble pas dérangé, mais qu'il pleure sans raison... Je lui fais un gros câlin et si cela ne le calme pas, je le porte en écharpe... Alors au bout d'un petit moment, il finit par s'endormir et tout semble être rentré dans l'ordre à son réveil! Et j'avoue que cela me rassure aussi un peu de me dire que parfois ses pleures ne veulent pas forcément dire que quelque chose de "va pas", cela peut juste être un peu de fatigue, ou un besoin de présence, de chaleur humaine... Ou alors il a tout simplement envie de pleurer... Sauf qu'au lieu de m'énerver à trouver la raison du pourquoi, ou de me faire du mal en le" laissant pleurer pour son propre bien" et bien je le prend en écharpe et au bout d'un moment, plus ou moins long il faut bien l'avouer, il s'endort et semble "calme et serein".

 

Ma mère aime à raconter que lorsque j'étais bébé je pleurais souvent et très très fort, ils me mettaient dans le fond du jardin de ma grand-mère (il doit bien y avoir 500 mètres peut-être plus) et ils m'éentendaient encore dans la maison! J'en ai toujours rit en vieillissant, mais quand j'ai eu mon premier enfant, je me disais que ce n'est pourtant pas facile de laisser pleurer un enfant de la sorte! O_o

Ma mère m'a avoué qu'elle a été "obligée" de me mettre à dormir avec elle pour que les voisins ne soient pas trop dérangés dans la nuit mais qu'elle avait regretté son "erreur" et qu'elle n'avait plus jamais fait ce choix pour mes soeurs... Mais mes soeurs avaient peut-être aussi un caractère différents! Et n'avaient peut-être pas les même besoins...

 

J'avoue qu'en surfant sur des sites sur la parentalité, l'écoute des pleurs, la réponse prompte aux pleurs, plutôt que de "laisser faire la voix", "laisser pleurer pour qu'ils comprennent qu'on n'est pas à leur service"... Je me suis rendue compte qu'il était fort probable que la manière dont j'avais été élevée avait laissé sa marque sur moi même si je fais de gros efforts tous les jours pour m'en libérer...

 

J'ai lu que si on laissait un bébé pleurer, et bien il pouvait en grandissant perdre l'estime de lui même, penser que personne ne veut l'écouter parce qu'il n'est pas intéressant et donc il finira par se taire et par ne plus signaler ses besoins, souffrances... Donc que cela entraînerait des problèmes de communication parents-enfants par la suite. Bizarrement, j'ai eu comme un écho en lisant cela, parce que je suis quelqu'un d'assez discrète généralement, et quand il y a discussion, soit je n'émet pas d'avis parce que j'estime mon avis peu important et sans intérêt, soit je le donne et selon la réaction en face, me renferme et n'ouvre plus la bouche de peur d'être mal considérée! Je pense donc que cela vient de mon enfance, en quelque sorte!

 

Je me souviens très bien, étant adolescente, j'étais très pessimiste, et si vous parliez à mon époux, il vous dirait que je le suis toujours la plupart du temps, même si je me soigne! ^^

Comme j'étais pessimiste, j'avais toujours l'impression de mal faire, je pensais avoir râté mes examens, je pensais qu'il me fallait partir très tôt le matin, quitte à attendre plusieurs minutes devant le collège ou le lycée avant qu'il n'ouvre, tellement j'avais peur d'être en retard et donc punie! Oui, je crois que j'avais peur des punitions, peur des réprimandes, et j'avais peur aussi des conflits! J'en avais une peur bleue!

Je pense que si mes parents m'ont élevé de cette façon, c'est parce qu'eux même n'avaient pas eu les bons modèles et qu'ils ne savaient donc pas comment faire pour changer et améliorer les choses. Alors, mon père nous faisait obéir en criant! Et j'avoue qu'à une époque, il n'avait qu'à hausser la voix pour que je courbe l'échine, range ma chambre, me taise... Il ne le faisait pas par méchanceté, il devait penser que c'était la seule façon d'élever les enfants pour qu'ils respectent leurs parents!

Malheureusement, à l'heure actuelle, des gens éclairés se rendent compte que ce n'est pas la solution. Et je me rend compte qu'à l'heure actuelle, quand mon mari élève la voix, j'ai l'impression d'entendre mon père! Je le lui ai déjà dit parce que cela me dérange énormément d'avoir l'impression de me prendre une soufflante quand il me parle ou la façon dont il parle parfois aux enfants...

 

Je n'ai pas vraiment confiance en moi, et il est facile de me mettre le doute, c'est aussi pour cette raison que je n'aime pas toujours donné mon avis, pour qu'on ne vienne pas me contredire et me prouver par A + B que j'ai tort et que je devrais changer d'avis... Parce que généralement, cela me fait douter et donc j'oublie de m'écouter et d'écouter mes besoins et ceux de mes enfants. J'avais tellement peu confiance en moi que lorsque je suis rentrée des épreuves du Bac, je pensais l'avoir râté et devoir passer le rattrapage! Je l'ai pourtant eu avec mention assez bien, ce qui n'est pas si mal... Pareil pour le DEUG ou la licence, j'étais persuadée de l'avoir râté et je me félicitais d'avoir travaillé de façon régulière et d'avoir au moins le contrôle continu pour "limiter les dégâts"!

Donc un gros problème d'estime de moi quand même! Je ne me fais absolument pas confiance!

 

Cela explique donc mes énormes doutes quant à l'allaitement et au portage... J'ai essayé il y a peu de ne plus prendre mon bébé en écharpe ou dans mes bras quand il pleurait parce qu'on m'avait dit qu'il ne fallait pas le faire... qu'un enfant avait besoin de pleurer et d'être seul pour apprendre à être indépendant. On m'a dit qu'un enfant devait dormir dans sa chambre parce qu'il n'avait pas sa place dans celle de ses parents, que ce n'était pas naturel, ni sain, ni "normal", ni "bien"! Et j'avoue qu'il n'y a pas si longtemps j'ai eu un énorme doute, à tel point que je me mettais en colère pour un rien, que je ne me comprenais plus, que la moindre petite contrariété se transformait en épreuves insurmontables! Alors qu'en fait, j'aurais mieux fait de m'écouter, de suivre mon instinct et de ne pas écouter les donneurs de leçons et de morales!

J'admire ceux qui le font naturellement, qui se font assez confiance pour le vivre pleinement, l'assumer et en être fier. J'aimerais que cela soit aussi facile pour moi!

 

Toujours est il que pour mon enfant, j'ai fait le choix de le porter en écharpe... et on m'a dit plein de choses différentes. Que j'allais en faire un "dépendant affectif", que "jamais il ne me lâcherait", qu'"il serait associal", que "je gâchais mon temps parce qu'il n'aurait aucune reconnaissance dans le futur", que je "m'abîmais le dos"... Bref, j'ai eu le droit à différents commentaires, tous plus sympathiques les uns que les autres! Heureusement sur ce coup là que ma petite soeur a eu son enfant deux mois avant le mien, car au moins, on peut se soutenir mutuellement! ^^ D'ailleurs, on compare souvent nos chérubins et c'est là que nous nous rendons compte qu'ils n'ont pas tous les même besoins, les même attentes, et c'est aussi pour cela que je suis un peu plus mon instinct avec mon fils, parce que je me dis qu'il est différent de son frère, différent de son cousin, et qu'il a besoin de plus de réconfort ou de présence que je ne l'imagine parfois!

 

Je pense que le portage est une merveilleuse idée pour réconforter son enfant tout en nous permettant de continuer à faire certaines choses. Je peux préparer à manger, passer le balai ou l'aspirateur, ou encore aller faire mes courses ou me promener avec mon bébé... Je peux donc allier le plaisir d'être avec mon enfant, de le rassurer, avec des activités que je n'aurais pas forcément l'occasion de faire autrement! Je crois qu'en Afrique, les femmes portent souvent et très longtemps leurs enfants. Elles vont même travailler avec leur enfant sur le dos! Sincèrement, je trouve cela admirable et je serais heureuse si nos socitétés pouvaient accepter le portage de façon moins critique. Mais j'oubliais que cela allait à l'encontre de la société de consommation! ^^

 

Je réfléchis à l'achat d'une deuxième écharpe, plus longue aussi, ce qui permettrait aussi à papa de pouvoir porter bébé de temps en temps. Non pas que je ne veuille plus porter mon bébé, mais je trouve qu'il est important aussi que le papa passe du temps avec lui et qu'il puisse apprendre à calmer ses "peurs"... A l'heure actuelle, bébé va bien avec papa quand maman est absente, mais dès que je suis dans la pièce bébé pleure pour que je le reprenne dans mes bras. Je pense donc qu'il faudrait que papa puisse le porter aussi en écharpe pour créer un peu plus de lien entre eux, que bébé comprenne que papa aussi peu le réconforter, que papa n'est pas que l'"autorité", qu'il peut aussi être "le réconfort", la "douceur". J'estime que c'est important que le père ne soit pas là seulement pour "crier", établir des règles ou punir, mais aussi pour jouer, passer des moments simples et agréables avec les enfants. Cela permet de créer une relation de famille harmonieuse et chaleureuse.

 

Je suis contente de savoir que des études ont montré que les enfants portés, dont on écoutait plus souvent les pleurs étaient plus sûrs d'eux en grandissant. J'espère que mon enfant n'aura pas les même problèmes que moi pour exprimer son opinion et qu'il aura confiance en lui et en ses capacités! Je pense que nous pouvons faire encore de gros progrès pour améliorer la vie des enfants et donc des futurs adultes. Ce n'est pas toujours évident, et nous sommes toujours parasités par la "société" bien pensante qui estime que le modèle ancestral est ce qu'il y a de mieux, mais avec un peu de volonté, de travail et de persévérance, nous devrions parvenir à trouver un équilibre pour éduquer nos enfants de la meilleure façon possible! ^^

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 14:04

Ce qui est assez caractéristique de notre civilisation "industrialisée" et soit disant "civilisée" c'est que les femmes ne se considèrent plus réellement comme des mères, mais plutôt comme des égales de l'homme. Mais pourquoi voulons nous être égales à l'homme alors que nous sommes phisiologiquement totalement différentes! L'homme ne peut et ne pourra jamais porter les enfants, et si un jour cela se produisait, je pense que nous aurions de quoi nous inquièter! Non pas parce que les hommes pourraient enfin "soulagés" les femmes de ces 9 longs mois de grossesse, mais parce que la nature aurait totalement été modifiée pour parvenir à cet état!

 

Je peux comprendre que les femmes aient eu envie de sortir de leur statut de "mère" pour devenir des "femmes" dans le sens "être humain" égales aux "hommes". Bien entendu, qu'une femme peut mener une carrière professionnelle, si tel est son désir. Bien entendu, qu'elle peut aussi profiter de sa vie, sortir quand bon lui semble et avec qui elle souhaite. Bien entendu qu'elle n'est pas obligée de se ranger dès que possible pour fonder une famille. Une femme est aussi libre qu'un homme dans le sens où elle peut choisir sa vie comme elle l'entend. Cependant, la femme est la seule à pouvoir porter la vie et donner le jour à sa progéniture. On pourra dire et faire tout ce qu'on voudra, la femme restera mère si elle désire fonder une famille!

 

Il y a différents types de mères de nos jours, et aucune ne doit être jugée car leur choix reste ce qu'elles souhaitent pour elles même et pour leurs enfants.

Cependant, si j'accepte de ne pas juger les mères qui décident de ne pas allaiter pour des raisons aussi étranges que "cela abîme la poitrine", "c'est fatiguant", "je veux rester indépendante", "je ne suis pas une vache à lait"! Je ne vois pas pourquoi ces même mères ne pourraient pas accepter le choix des allaitantes!

 

Notre société nous a conditionné depuis longtemps maintenant pour que nous pensions que le lait maternisé soit la meilleure chose pour nos enfants! Meilleure pour leur santé car plus équilibré dans les apports, plus facilement mesurable, il serait aussi plus pratique parce qu'en l'absence de la mère n'importe qui pourrait nourrir l'enfant... Certes, mais loin de vouloir revenir à la préhistoire, j'estime qu'une mère allaitante ne devrait pas avoir à se cacher ou à se sentir mal à l'aise pour son choix, choix prioritairement tourné vers le bien être de l'enfant qu'elle a porté pendant 9 mois! En effet, seul le lait maternel est réellement adapté aux besoins des nourrissons, parce que la femme est faite pour être mère, son corps se modifie, produit des hormones qui permettent à la lactation de se produire grâce aux stimulations du bébé.

 

Cela nous paraît choquant parce que dans les sociétés "modernes", la poitrine d'une femme est devenue un objet "sexuel", on ne voit la poitrine que comme un attribut de désir. Pourtant, il n'a pas été conçu dans ce but, mais bien dans celui de nourrir les enfants! Bref, une mère qui allaite donne le meilleur lait possible à son enfant car il est adapté et donc très bien digéré et accepté par le nourrisson qui devrait aussi avoir moins de "colliques".

Un enfant nourri au sein risque moins de tomber malade car le lait maternel lui apporte des anticorps maternels! Ainsi, les nourrissons ont moins de risques d'attraper une gastroentérite qu'un enfant au lait maternisé, moins de risque d'otites aussi ou autres petits soucis de santé. Alors pourquoi voyons nous l'allaitement comme quelque chose de désuet, d'inutile, de fatiguant et surtout qui nous enlève toute indépendance? Tout simplement parce que notre société, les gens qui nous entourent, nous font ressentir l'allaitement comme quelque chose d'exceptionnel que tout le monde ne peut pas pratiquer, faute de temps, de volonté, d'envie, d'informations adaptées, de lait, de courage...

 

Je me souviens que pour mon premier enfant, j'avais demandé à mon gynécologue obstétricien s'il était préférable d'allaiter ou de donner le biberon. Et là il m'a répondu qu'il valait mieux un bébé heureux nourri au biberon, qu'un bébé malheureux nourri au sein, que l'essentiel était de nourrir son enfant avec amour que peu importait la méthode utilisée. Je suis d'accord, sauf qu'un bébé allaité peut êre très heureux, bien plus qu'un bébé nourrit au biberon si la maman se sent soutenue et qu'on lui a fournit les bons conseils pour que l'allaitement se passe bien!

Toujours pour mon premier enfant, on m'a littéralement "engueulée" lorsqu'un matin j'ai expliqué que j'étais fatiguée parce que mon bébé pleurait tout le temps et que je l'avais mis au sein une bonne partie de la nuit... La puéricultrice m'a dit que j'étais inconsciente et qu'il ne fallait pas mettre mon bébé au sein dès qu'il pleurait que cela ne servait à rien, qu'il valait mieux lui donner le sein pendant dix minutes toutes les deux heures, puis compléter avec un biberon que de lui donner le sein dès qu'il le réclamait. Bien entendu, la lactation a été difficile, j'ai passé une semaine absolument exécrable à la clinique! J'étais à la fois frustrée, énervée, fatiguée, incomprise, débordée, mal à l'aise et surtout j'avais l'impression d'être retombée en enfance quand on me tapait sur les doigts parce que je ne faisais pas ce qu'il fallait. Bien entendu, comme tous les enfants les premiers temps mon bébé a perdu du poids, beaucoup de poids même par rapport à ce qui est "autorisé"... Oui mais voilà, personne ne m'avait donné les bons conseils pour que l'allaitement se passe bien... Personne ne m'avait soutenu dans mon désir d'allaiter, on m'avait juste interdit de nourrir mon enfant à la demande et donner des biberons de complément en m'expliquant que c'était comme ça qu'il fallait faire. Bien entendu, les biberons ne se prenant pas de la même façon que le sein, l'allaitement a été un vrai calvaire au début, jusqu'à ce que mon médecin m'explique, j'ai donc réduit les biberons de complément et finalement, j'ai pris plaisir à l'allaitement, même si je n'étais pas toujours à l'aise car mal renseignée et surtout assez mal entourée! (Les gens sont trop peu renseignés et jugent trop facilement sans se rendre compte de ce que peut vivre la maman!). Finalement, je commençais à peine à apprécier vraiment l'allaitement que j'ai du sevrer mon bambin pour reprendre le travail. Quelle ne fut pas ma déception et ma tristesse, j'avoue avoir mal vécu ce moment!

 

Pour le deuxième, je ne me suis pas faite avoir et j'ai allaité à la demande, surtout au début, et mon bébé n'a pas eu besoin de complément pour reprendre du poids avant de quitter la maternité (pourtant je suis restée moins longtemps). Nous sommes toutes différentes physiquement et phisiologiquement parlant, nous n'avons donc pas toutes la même capacité à allaiter, certaines vont produire plus facilement du lait (comme ma soeur par exemple) et leur bébé sera donc rassasié pour plus longtemps ou plus rapidement. Ma soeur donne moins de tétées que moi, et elles ne durent pas forcément très longtemps. Et pourtant nos enfants prennent régulièrement du poids et se développent très bien! Comme quoi, il ne faut pas mettre de règles spécifiques à l'allaitement, il doit se faire naturellement, la maman et l'enfant étant seuls jugent de leurs besoins respectifs!

 

J'avoue que l'allaitement ce n'est pas facile quand même! Je dis cela parce que parfois j'ai de gros moments de doutes, toujours à cause de notre société qui nous met dans la tête qu'un enfant ne doit pas être allaité plus de six ou 9 mois (le mien a déjà plus de six mois et toujours allaité). J'ai tenté de le sevrer il y a quelques temps et me suis heurtée à un petit bout de chou qui refusait catégoriquement de boire au biberon! Il refusait, bataillait, criait à tue tête tant que le biberon était en vue. La seule chose qui le calmait, bien entendu, était le sein! Mon petit coeur n'a donc pas envie d'être sevré pour le moment... et moi je culpabilisais parce que je dormais avec lui (cododo) pour éviter trop de fatigue, parce qu'on me disait : "c'est mal!", "il faut qu'il devienne indépendant maintenant", "ce n'est pas normal qu'il ne fasse toujours pas ses nuits!", "il faut le laisser pleurer pour qu'il apprenne que tu n'es pas à son service", "un bébé ne doit pas être toujours avec ses parents"...

 

Alors à tous ceux qui pensent mieux connaître mon bébé et ses besoins que moi je dis : "ZUT! allez donc vous occuper de vos affaires et de vos propres enfants!"

 

Chaque enfant est différent, nous gérons tous comme nous pouvons, et ce n'est pas toujours facile. Alors au lieu de juger ce que font les autres, occupons nous déjà de ce que nous avons à faire ou pas... Je suis fatiguée d'entendre les gens juger les femmes qui allaitent, fatiguée de devoir expliquer que chacun à sa propre vision de l'allaitement, de sa durée et que celles qui ont décidé d'allaiter jusqu'aux deux ou trois ans de leur enfant ne devraient pas être jugées et culpabilisées tout comme il n'est pas "normal" de culpabiliser celles qui ont décidé de donner le biberon à leur enfant!

Certaines femmes se sentent peut-être plus "femme" en allant bosser tous les matins, en se pouponnant de la tête aux pieds pour être belle, et d'autres se sentent peut-être plus "femme" en suivant les besoins de leur corps et donc de la nature (c'est à dire en allaitant, en s'occupant de leur bébé quand il pleure...). Chacune d'entre nous a sa propre volonté, ses désirs, ses rêves, ses aspirations, chacune sait ce qu'elle veut ou non pour elle même et pour ceux dont elle a la charge... Après, chacune fait ses choix, et personne n'a le droit de juger sur le bien fondé de ces choix... Nous sommes libres de vivre comme nous l'entendons dans la mesure où nous n'imposons pas notre point de vue aux autres, le respect doit donc être mutuel et réciproque! ^^

 

Je concluerais donc en disant que pour le moment je crois que je vais renoncer au sevrage et vivre ma vie naturellement comme elle se présente avec mon bébé et le reste de ma petite famille. Je pense que mon petit saura me faire comprendre quand il sera temps d'arrêter le sein, il sait très bien se faire comprendre quand il ne veut pas quelque chose ou quand, au contraire, il veut quelque chose!! ^^ Je ne me fais donc aucun soucis sur le fait qu'il saura me tenir informer de son choix!! ^^

 

 

 

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